L' ONG Humam Rights Watch accable, le Sénégal sur la situation des droits humains dans son rapport de 2023 publié ce lundi. Elle appelle ainsi les autorités à respecter le droit de manifester et le droit à la liberté d'expression pour les journalistes.
 
Cependant, le Conseil de droit de l'homme des Nations Unies a auditionné pour la 4e fois le Sénégal et dernièrement c'était en 2018 et la délégation sénégalaise a justifié ses décisions prises.
 
 
 
Ainsi, le ministre de la Justice Mme Aïssata Tall Sall, devant le Conseil des droits de l'homme à Genève a magnifié les performances du Sénégal dans ce domaine. Elle a répondu aussi point par point aux questions relatives à l'organisation de l'élection présidentielle. "Le Sénégal ira à cette élection dans la paix, la stabilité et dans le respect des principes républicains et démocratiques", a-t-elle soutenu. Avant d'ajouter :"Pour le Sénégal, les droits humains constituent une option universelle". 
 
 
Interpellé sur le droit de manifester, le ministre de la justice a balayé les critiques. " Toutes les manifestations qui ont été exprimées au Sénégal ont été acceptées, seules 1,5% pour des raisons liées aux troubles à l’ordre public n’ont pas été acceptés. " Soutient-elle
 
 
Questionné sur le droit de la presse " Si un journaliste a été poursuivi au Sénégal, c’est bien pour des délits de droits communs et jamais parce qu’il a émis ses opinions", a rapporté Rfi.
 
 
Et sur beaucoup d'autres points, à citer les droits de l'enfant, de la femme, la parité etc, le Sénégal a été félicité sur ses progrès en 2018. Le point qui a été concrètement rejeté par l'état est : le droit des LGBT.
 
 
En effet, "le Sénégal exclut toute idée de légalisation sur la question des LGBT " confie le ministre.
 
 
Toutefois, le conseil des droits de l'homme des nations unies présentera son rapport final ce vendredi et fera de nouvelles recommandations au Sénégal.
 
 
                                           
                                    
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